C’est que viennent d’annoncer les autorités paraguayennes dans un communiqué ce mardi : «Installer des panneaux géants et/ou brandir des pancartes gênant la vue ou comportant des slogans en faveur de l’avortement, du mariage homosexuel, des paysans sans terre sera interdit», a précisé la police, soulignant qu’elle prenait «des mesures de sécurité spéciales pour cet événement tant attendu des Paraguayens».
Les policiers pourront donc saisir tous les panneaux non autorisés, qui seront remis au ministère de l’Intérieur, et les poursuites suivront.
A quoi sert donc une visite papale si les minorités réprimées ne peuvent pas non plus s’exprimer ?
Pourtant, rappelons que le Saint Père a prévu de rencontrer le représentant d’un collectif LGBT, comme annoncé pendant la Conférence épiscopale paraguayenne, le mois dernier.