Lors d’un accrochage en toute fin de rencontre, ce dimanche 14 janvier, le centre international de Toulon, Mathieu Bastareaud, a vraisemblablement répondu à une première injure de Sebastien Negri, joueur italien de Trévise, en le qualifiant également de « fucking faggot » (traduisible par « putain de pédé » ou « pédale »).
Dérapage qui n’a pas échappé aux caméras et micros, notamment de l’arbitre, et l’European Professional Club Rugby (EPCR), l’organe directeur et organisateur de la Champions Cup, a réagi en annonçant l’ouverture d’une enquête.
Mathieu Bastareaud pourrait être entendu dès ce mercredi 17 et risque une sanction moyenne de douze semaines de suspension, selon le baromètre de World Rugby. Il pourrait alors manquer une partie ou la totalité de l’édition 2018 du « Tournoi des six nations », qui débute ce 3 février pour le XV de France.
« Le Commissaire à la citation examinera cet incident dans le cadre de son analyse habituelle du match et prendra une décision en temps utile », a précisé l’ECPR.
L’EPCR a été informée d’un incident survenu vers la fin du match de Champions Cup RC Toulon – Benetton Rugby d’aujourd’hui.
Le Commissaire à la citation examinera cet incident dans le cadre de son analyse habituelle du match et prendra une décision en temps utile. pic.twitter.com/mXRu2uxCdK
— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) 14 janvier 2018
Bonsoir tout le monde,
Je tiens à m’excuser de ma réaction aux insultes du joueur Italien.
J’ai mal réagi en répondant à sa provocation, j’en suis sincèrement navré pour les personnes que j’ai pu blesser.— Mathieu Bastareaud (@BastaOfficiel) 14 janvier 2018
Mathieu Bastareaud s’est immédiatement excusé sur les réseaux, regrettant « sa réaction aux insultes du joueur Italien. J’ai mal réagi en répondant à sa provocation, j’en suis sincèrement navré pour les personnes que j’ai pu blesser », a-t-il assuré.
Mais, prônant « sa liberté », « putain, con et PD » étant par ailleurs « des termes usuels du langage méditerranéen », certains de ses fans estiment que le joueur n’avait pas à formuler d’excuses devant « toutes ces sous-merdes de lobby (Gay, Feministes, Vegan, Raciste, etc… qui doivent exister mais) qui abusent de leur pouvoir ». Et puis, c’était peut-être bien aussi « la seule insulte qu’il connaissait en anglais. » Ils ne sont pas choqués, ce n’était qu’une « simple expression après un coup de colère » : Si « à chaque vulgarité une suspension, plus grand monde ne pourrait jouer ».
M. Bastareaud n’est pas responsable de ces commentaires mais nous ne pouvons que noter les répercussions de ses propos.