>> Chinese transgender man wins the first illegal dismissal case
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Il avait été congédié de son poste de commercial pour une question « d’apparence » qui ne correspondait pas à leurs standards, déclarait dans la presse locale un responsable du « Centre médical Ciming », une clinique dans la province chinoise du Guizhou (sud-est), huit jours après l’avoir recruté.
Débouté de ses requêtes en mai 2016 par un comité d’arbitrage qui, en écartant preuves e arguments, a conclu à un manque de « compétences adéquates », « Monsieur C » avait finalement déposé plainte en justice pour discrimination supposée à l’encontre d’une personne transgenre.
Un tribunal de Guiyang, capitale du Guizhou, lui aura d’une certaine façon donné raison ce vendredi 30 décembre 2016, sans toutefois condamner l’entreprise sur le critère dénoncé. Elle devra néanmoins s’acquitter de la somme de 843 yuans (116 euros) de salaires impayés et un dédommagement de 1.500 yuans (206 euros).
Le plaignant s’est réjoui mardi du jugement auprès de l’AFP, rappelant que c’était « la première affaire de ce type remportée en Chine par un membre d’une minorité sexuelle. »
D’autres cas ont été portés devant la justice, mais avec des succès mitigés.
Un tribunal de Changsha (dans le centre) a ainsi rejeté en avril 2016 la demande d’un couple d’hommes désirant se marier. Ils ont toutefois bravé l’objection des autorités pour s’unir le 17 mai suivant. Tandis qu’un tribunal pékinois a condamné en mai 2014 une clinique à indemniser un jeune homme pour lui avoir infligé un traitement par électrochocs censé « soigner » son homosexualité.
Mais, à défaut de protection juridique, si la communauté LGBT semble désormais bénéficier d’une acceptation croissante, en particulier auprès de la jeunesse urbaine, les pressions et les attitudes conservatrices persistent. Rappelons que Pékin a seulement dépénalisé l’homosexualité en 1997, pour l’a retirer de sa liste des maladies mentales en 2001.
Anne V. Besnard
stophomophobie.com
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>> A Chinese transgender man declared victory Tuesday (Jan 3) after a court ruled he had been illegally fired in the country’s first such unfair dismissal case, even though it cleared the company of discrimination.
The plaintiff, who was born a woman but identifies as a man and generally wears men’s clothing, was sacked after seven days working for a health centre in the southwestern province of Guizhou, reports said.
The Guiyang Yunyan district people’s court ordered the company to pay the man, known as Mr C, 843 yuan (US$121) in salary as well as compensation of 1,500 yuan, Chinese outlet The Paper reported.
But the court decided last month there was a lack of evidence he was dismissed because of discrimination against transgender people, it said.
Mr C told AFP on Tuesday that he was « quite happy » with the result. « It is the first case in China where a sexual minority wins, » he said. « It is also a piece of good news for the community. »
But the ruling that discrimination was not involved showed that « legislation in this field requires greater attention », he added.
Mr C sued after losing a complaint at a labour arbitration panel, which ruled he was fired for lacking « adequate skills ».
Lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) people have won wider acceptance in large Chinese cities in recent years but conservative attitudes persist.
Activists say they face widespread discrimination and have attempted to use the courts to push their cause.
A Chinese court ruled against two men seeking to marry last month.
In 2014, a Beijing court ordered a clinic to pay a gay man compensation for administering electric shocks in an attempt to make him heterosexual.