Le vice-président de la Cour suprême israélienne, Salim Joubrane, s’est prononcé jeudi 3 août, en marge des festivités de la Pride de Jérusalem, en faveur « d’un élargissement de l’accès à la GPA à d’autres cellules familiales », notamment aux couples de même sexe et personnes célibataires, estimant qu’il était « difficile de demeurer dans cette situation qui les empêche d’accéder à leurs droits de devenir parents », selon des documents consultés par l’AFP.
« Moi-même, je ne vois pas ce qu’il y a de juste à préférer des parents hétérosexuels aux parents du même sexe », a-t-il ajouté, reportant toutefois la décision finale de la Cour suprême à dans six mois pour laisser le temps au Parlement de statuer.
Un texte est en effet déjà devant les députés. Il a été approuvé une première fois et doit encore être soumis à une deuxième et troisième lectures, mais exclut toujours, en l’état actuel, le droit aux couples de même sexe et aux hommes homosexuels célibataires. Il étendrait néanmoins la gestation pour autrui aux femmes célibataires à condition que la mère porteuse soit génétiquement liée à la femme dont les ovules seraient implantés en elle.
M. Joubrane a indiqué que le texte serait probablement encore amendé et que la Cour statuerait en fonction de la version définitive.