Le gouvernement brésilien prévoit de lancer une campagne encourageant « l’abstinence avant le mariage », pour prévenir les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.
En charge du programme, le ministère de la santé mais également celui de la Femme, de la Famille et des Droits de l’homme, administré par Damares Alves, une pasteure évangélique qui estime que si « les jeunes Brésiliens, pour la grande majorité, font l’amour c’est parce qu’ils subissent une pression sociale ».
Interrogé, ce mercredi 5 février, sur cette campagne à la limite de la désinformation, Jair Bolsonaro s’est félicité de l’initiative, accusant « le Parti des travailleurs » d’avoir mené les jeunes à une « dépravation totale ». Il a en outre ajouté, cité par le site cartacapital, que « les personnes vivant avec le VIH, en plus d’être un problème grave pour eux-même, étaient une dépense pour tout le monde au Brésil ».
Selon le média Avert, relayé par le site magicmaman, en 2018, 900 000 personnes vivaient avec le virus, comparativement à 640 000 en 2010, et la même année on notait 53 000 nouvelles infections et 15 000 décès liés à la maladie.