La FIFA sanctionne plusieurs fédérations de football pour des chants discriminatoires (VIDEO)

A quelques jours de l’UEFA EURO 2016, la FIFA confirme la sanction imposée à plusieurs fédérations pour des comportements antisportifs et à caractère discriminatoire affichés par leurs supporters, notamment sous la forme de chants homophobes, lors de matches de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018™ ainsi que lors de matches amicaux.

Au vu des rapports de matches et des preuves supplémentaires générées par le système de surveillance antidiscrimination, mis en place dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2018, la FIFA a ouvert une procédure disciplinaire à l’encontre des Fédérations du Chili, de la Croatie, du Honduras, du Mexique, du Paraguay, du Pérou et de Salvador.

Ainsi, le Chili ne pourra pas disputer son prochain match officiel à Santiago et devra également s’acquitter d’une amende d’un peu plus de 27 000 euros. L’enquête a montré que des chants homophobes ont été entonnés par les supporters chiliens alors même que des sanctions avaient déjà été prononcées à l’encontre de la fédération pour des incidents de même nature.

Mexico s’est vu infliger une amende d’environ 32 000 euros pour deux cas, tandis que le Honduras, Salvador, le Paraguay et le Pérou écopent de respectivement 36 000, 32 000, 18 000 et 13 500 euros, pour des cas individuels concernant là encore des incidents et les comportements antisportifs de leurs supporters « homophobes ».

Par ailleurs, la Croatie devra jouer ses deux prochains matches, comptant toutefois pour les qualifications pour la Coupe du Monde de 2018, à huis clos et s’acquitter d’une amende de 136 000 euros pour là encore des chants discriminatoires observés lors des matches contre Israël (23 mars 2016) et la Hongrie (26 mars 2016). La Fédération Croate avait déjà été sanctionnée par la FIFA et l’UEFA pour des raisons similaires.

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La Commission de Discipline a pris ces décisions après avoir analysé toutes les circonstances spécifiques de chaque cas, et en particulier la position adoptée par l’association (le cas échéant) ainsi que le rapport de l’observateur antidiscrimination et les preuves pertinentes disponibles. La commission a toute latitude pour ce qui est de l’évaluation de la preuve. Les décisions ont été notifiées aux parties concernées aujourd’hui.

Outre la surveillance et la possible sanction liées à des incidents discriminatoires potentiels, la FIFA rappelle qu’elle a élaboré une stratégie globale visant à lutter contre la discrimination, dont le fameux guide des bonnes pratiques en matière de diversité et de lutte contre la discrimination, qui se veut un outil essentiel pour aider les associations membres à accomplir leur devoir et définir des mesures préventives et pédagogiques concrètes.