Un homme de 31ans a été exécuté, pendu publiquement, le 10 janvier 2019, à Kazeroon, dans le sud-ouest du pays (province du Fars), après avoir été reconnu coupable d’atteintes aux lois iraniennes contre l’homosexualité, selon l’Iranian Students News Agency (ISNA), agence d’information contrôlée par l’État. Il était également accusé de d’enlèvement. Mais le fonctionnement opaque du système ne permet aucune confirmation des accusations. L’affaire a été gérée en interne. La victime n’a d’ailleurs été identifiée que par son statut d’« athlète ».
« La communauté LGBT iranienne vit ainsi dans la terreur depuis 40 ans », a réagi Alireza Nader, responsable de New Iran, organisation de recherche et de défense des droits.
« Le régime actuel est l’un des plus puissants bourreaux d’homosexuels. Nous devrions tous interpellés le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif (en photo) sur cette question. Les lois érigeant en infraction les actes sexuels entre adultes consentants sont contraires au droit international relatif aux droits humains. Les Nations unies devraient intervenir. »
Selon une dépêche britannique publiée en 2008 par WikiLeaks, le régime des mollahs en Iran a exécuté « entre 4 000 et 6 000 homosexuels et lesbiennes » depuis la révolution islamique en 1979.