La mairie de Paris a annoncé son intention de porter plainte après la dégradation, ce 6 août, de la plaque en mémoire à Bruno Lenoir et Jean Diot, deux derniers condamnés à mort pour « homosexualité » en France, le 6 juillet 1750.
« L’homophobie n’a sa place ni dans les rues de Paris ni ailleurs », a réagi sur twitter Hélène Bidard, adjointe à la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui s’est également indignée d’une « nouvelle démonstration honteuse (…) qui ne fait que renforcer notre détermination à lutter contre les discriminations. »
C’est la deuxième fois cette année que la plaque rendant hommage aux deux derniers condamnés à mort pour homosexualité Bruno Lenoir et Jean Diot située rue Montorgueil a été vandalisée. L’homophobie n’a sa place ni dans les rues de @Paris ni ailleurs ! pic.twitter.com/tyM1filjpE
— Hélène Bidard (@Helenebidard) 6 août 2018
Je suis choquée par cette nouvelle démonstration honteuse d’homophobie ! Cette plaque rend hommage à Bruno Lenoir et Jean Diot, derniers condamnés à mort pour homosexualité. Cet acte ne fait que renforcer notre détermination à lutter contre les discriminations. #LoveWins pic.twitter.com/EuH6c5CeIj
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 6 août 2018
En 2015, nous avons apposé une plaque en mémoire de Lenoir et Diot, les 2 derniers condamnés à mort en France en raison de leur homosexualité.
Pour la 2e fois cette année, cette plaque a été vandalisée.
Honte à ces vandales, en espérant qu’ils seront identifiés et condamnés. pic.twitter.com/28Vx2KdQ5J— Ian Brossat (@IanBrossat) 6 août 2018
Recouverte d’encre et de tracts homophobes, la plaque, à l’angle des rues Montorgueil et Bachaumont, avait déjà été vandalisée, le 17 mai dernier, par un individu qui a rapidement été interpellé, grâce à la vigilance d’un témoin qui a alerté la police. Il avait incendié les gerbes déposées à l’occasion de la cérémonie du 16 mai, en hommage aux victimes des LGBTphobies.
Nous envisageons aussi de déposer plainte. Ces actes ne peuvent pas rester impunis.