Un élu local et un étudiant de la région d’Imzouren, condamnés en première instance à trois ans de prison ferme chacun, ont vu leur peine réduite respectivement à un an et à six mois de prison ferme, selon le site Alyaoum24.
«Surpris» le 13 décembre dernier par une patrouille de police alors qu’ils «s’adonnaient à des ébats sexuels» dans le véhicule de fonction de l’élu, selon l’accusation citée dans un communiqué de l’Association Rif des droits humains (ARDH, indépendante), les deux hommes étaient poursuivis pour «homosexualité», «attentats à la pudeur» et «tentative de corruption».
Dans une déclaration à l’AFP, le secrétaire général de l’ARDH, Chakib Alkhayari, a estimé que ce jugement «même allégé reste sévère», estimant que le «pacte international relatif aux droits civils et politiques» considère la criminalisation de l’homosexualité comme une «forme de discrimination».
Au Maroc, l’article 489 du code pénal punit tout acte sexuel entre deux personnes de même sexe d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. D’après un sondage réalisé en novembre par l’institut TNS pour l’hebdomadaire TelQuel, plus de 8 Marocains sur 10 se disent «pas du tout favorables à la tolérance envers l’homosexualité», contre 11% «favorables».
avec l’AFP
>> Just months after an international outcry which led to the release of a British tourist imprisoned there, Morocco has jailed two men for having gay sex.
A court sentenced two men on 23 December to three years in prison for “homosexual practices”, the maximum penalty under the law.
The ruling was fast-tracked by the court, after the two men, believed to have been local to the area, were found having sex on 13 December.
According to reports the men were detained and appeared before the public prosecutor the same day.