Régionales 2015 : 31 militants anti-égalité de « Sens commun » sur les listes « Les Républicains »

« Sur nos 31 candidats, environ une vingtaine sont en position éligible » et « répartis d’une manière assez hétérogène au niveau géographique », a déclaré à l’AFP Sébastien Pilard, le président de la formation, également délégué national Les Républicains en charge des relations avec les entrepreneurs.

« On a beaucoup de monde en Ile-de-France et dans les Pays de la Loire », où il est lui-même éligible, a précisé M. Pilard.

En revanche, « Sens Commun » n’a aucun candidat dans l’est de la France, ni en Bourgogne-Franche Comté et seulement un, non éligible, en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Nous sommes très contents mais ça a été compliqué » de figurer sur les listes Les Républicains, a-t-il expliqué, en raison d’une « concurrence très rude » entre les militants de « Sens Commun », la plupart sans mandat, et les élus Les Républicains.

« Il a fallu faire passer le message qu’il était nécessaire » d’intégrer des candidats issu de « Sens Commun », où la moyenne d’âge est de 42 ans, « pour renouveler les rangs », a expliqué le président du mouvement, exclusivement adossé au parti Les Républicains.

« Depuis deux ans, nous avons démontré que nous étions capables de travailler avec tout le monde, d’apporter notre pierre à l’édifice et qu’en plus nous correspondons, quoi qu’on en dise, à une sensibilité à droite qui est très représentative, ce serait complètement absurde l’exclure », a-t-il défendu.

« On n’est pas uniquement un think tank ou un lobby de pression pour revenir sur la loi Taubira (sur le mariage homosexuel), on est là pour essayer d’avoir la ligne politique la plus générale possible », argue Sébastien Pilard dont l’objectif est de « peser un maximum sur les débats qui auront lieu dans le cadre des primaires ».

En décembre dernier, Nicolas Sarkozy avait nommé Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens Commun, secrétaire nationale du parti en charge des programmes de formation.

Concernant Valérie Pécresse, candidate (Les Républicains) à la présidence de l’Ile-de-France, a démissionné de la haute fonction publique, comme l’indique son entourage, confirmant une information du Figaro Magazine.

Valérie Pécresse est « à 100% dans les régionales, elle est contre le cumul », a-t-on affirmé. Au Figaro Magazine, la députée des Yvelines et tête de liste en IDF pour le scrutin de décembre a précisé avoir envoyé en début de semaine sa lettre de démission au Conseil d’Etat.

Bruno Le Maire, futur candidat à la primaire pour 2017, avait été le premier, en octobre 2012, à démissionner de la haute fonction publique. En mai 2015, Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux des Républicains, a fait de même.

avec AFP