>> In a first, Chinese gay man sues for right to marry
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Déposée en décembre, la plainte de ce jeune homme vient d’être jugée recevable par le tribunal de Changsha, la capitale de la province du Hunan (située au sud).
« Je pense que d’un point de vue juridique, nous devrions réussir », a déclaré Sun Wenlin à l’agence Reuters à Pékin, confiant qu’il était optimiste sur l’issue de la procédure : « Notre loi sur le mariage parle de liberté de se marier et d’égalité des genres. Ces termes peuvent s’appliquer à un mariage homosexuel ». Le plaignant espère pouvoir « casser le refus » opposé au mois de juin par le bureau des affaires civiles du district de Furong à sa demande de mariage avec son compagnon, âgé de 36 ans.
Si la Chine a dépénalisé l’homosexualité en 1997 et l’a retirée de sa liste des maladies mentales en 2001, les gays et lesbiennes chinois font encore l’objet d’une très forte pression familiale et sociale. Les mariages de même sexe n’y sont pas reconnus et les couples homosexuels ne bénéficient pas non plus de protection juridique. Pour les défenseurs de la cause, la plainte de Sun pourrait donc être un tournant.
« En Chine, les tribunaux rejettent souvent les dossiers politiquement sensibles. Par conséquent, le fait que cette plainte ait été acceptée atteste d’une certaine volonté officielle de prendre en compte la discrimination dont sont victimes les personnes LGBT, ce qui est en soi encourageant », a commenté Maya Wang, spécialiste de la Chine au sein de l’organisation Human Rights Watch.
Rappelons qu’en février dernier, le géant de la vente en ligne Alibaba profitait de la Saint-Valentin pour lancer via sa plateforme Taobao un concours, baptisé « We do! », pour permettre à des couples chinois de se marier. Six couples d’hommes et un couple de femmes ont ainsi été officiellement unis le 14 juin à Los Angeles par la maire de West Hollywood, Lindsey Horvath. « Une action symbolique » mais l’occasion également de « renforcer la prise de conscience (du grand public) et d’alimenter le débat sur les droits des LGBT, comme le soulignait Charlie Gu, consultant au sein du cabinet de conseil China Luxury Advisor en Californie, qui a participé à l’organisation de ces noces.
Terrence Katchadourian
@stop_homophobie
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>> A court has accepted China’s first same-sex marriage case, lodged by a gay man against a civil affairs bureau for denying him the right to marry, in a decision hailed as a step forward for gay rights.
While homosexuality is not illegal in China, and large cities have thriving gay scenes, same-sex marriage is not legal and same-sex couples have no legal protections.
Sun Wenlin, 26, told Reuters a court in Changsha, the capital of Hunan province, had accepted his lawsuit on Tuesday.
« I think from a legal point of view, we should be successful, » Sun said.
« Our marriage law says there is the freedom to marry and gender equality. These words can be applied to same-sex marriage. »
Sun said he had filed the lawsuit in December because he wanted to form a family unit with his 36-year-old partner.
Sun said he had tried to register to marry his boyfriend at the Furong district civil affairs bureau in June but was rejected by an official who told him « marriage had to be between a man and woman ».
Officials at the Furong district civil affairs bureau could not be reached for comment and a court official in Furong, where the case will be heard, said the court « will not comment on cases before they are heard ».
China is becoming more tolerant of homosexuality, which until 2001 was listed as a mental disorder, but many gay people remain under heavy pressure to stay in the closet.
Activists said the court’s acceptance of the case was significant and would likely lead to more such cases.
« In China, courts often reject politically sensitive cases, so the fact that the lawsuit is accepted signals some official willingness to address discrimination against LGBT (lesbian, gay, bisexual and transgender) people, which is encouraging, » said Maya Wang, a China researcher at New York-based group Human Rights Watch.
« But we will need to see if they actually win the case. If they do, it’d be a truly watershed moment for LGBT rights in China. »
Sun’s legal consultant, surnamed Ding, said the case would be heard within six months.
« From the standpoint of improving visibility, this case is no doubt a victory, » said Ding, who declined to give her full name because of the sensitivity of the matter.
Lu Jun, co-founder of anti-discrimination group Yirenping, said the case would bring more such legal action.
« More people will know that marriage registration is a right, » Lu said.