Ce dimanche 16 août, Cécile de France était invitée sur le plateau du 20 heures de France 2 pour présenter le film La Belle Saison, de Catherine Corsini. Interviewée par Jean-Baptiste Marteau, l’actrice, qui incarne le rôle d’une jeune femme qui vit une histoire d’amour avec une autre femme, au début des années 1970, alors que l’homosexualité était encore considérée comme un crime, a regretté, qu’en 2015, l’homophobie soit encore aussi présente en France :
« Dans le film, justement il y a un passage où l’un de nos amis homosexuels est interné… Moi je trouve qu’aujourd’hui, » petite crispation, « les mentalités, bah… il y a encore du boulot quand même… Quand on voit ce qui s’est passé il y a deux ans avec les manifestations contre le mariage pour tous ».
Elle a également tenu à rendre hommage aux féministes, qui ont ouvert un grand chemin dans la question des droits pour les femmes : « Nous sommes les héritières du fruit de leur combat sur la contraception et l’avortement ». Avant de conclure, « sur l’homosexualité, il faut encore ouvrir les esprits ».
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Depuis son rôle dans l’Auberge Espagnole, l’actrice « pulsionnelle » et « charnelle » a multiplié les rôles et les succès, « sans jamais perdre sa fraicheur ni capital sympathie auprès du public ». Belle, jeune et insolente… c’est également la cinquième fois que Cécile interprète le rôle d’une femme lesbienne au Cinéma. Sans vouloir être cataloguée, « il y a des millions de manières de jouer des lesbiennes… Quand j’ai lu le scénario… je ne pouvais pas refuser. J’étais bouleversée. Le rôle était écrit pour moi, et ça c’est précieux ».
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Terrence
@stop_homophobie
