Un incident anti-gay toutes les dix heures en moyenne (avec Tel Aviv en tête pour 33 %), selon le sixième rapport annuel d’Aguda, le plus important groupe israélien de défense des droits LGBT, fustigeant dans la foulée le gouvernement de M. Reuven RIVLIN, accusé d’avoir « couvert » des homophobes.
Il « refuse » systématiquement de nous accorder nos droits, en autorisant au contraire, ministres et religieux « à nous discriminer, nous et nos familles, sans faire avancer l’égalité et la sécurité personnelle », s’indigne le responsable de l’association, Hen Arieli, qui a remis son rapport au Président de l’État, ce dimanche 10 février, indique Timesofisrael.
Hausse de 54 % des incidents LGBTphobes en Israël en 2018
25 % des plaintes, incluant des actes de violence, des discours haineux, de la discrimination ou du harcèlement, concerneraient des incidents constatés dans l’espace public. Pour 22 %, les faits se sont produits sur Internet ou dans les médias, 15 % à la maison ou dans le cercle familial et 13 % sur le lieu de travail.
Des chiffres qui ne reflètent pas néanmoins le nombre réel d’agressions ou de harcèlements, mais seulement rapportés par les victimes ou témoins.
« Quand une ville présente un grand nombre de tels incidents – comme Tel Aviv – cela ne reflète pas nécessairement une plus grande homophobie, mais une plus grande détermination à dénoncer les actes et harcèlement homophobes ou transphobes », ajoute M. Arieli.
« Nous avons vu comment, de manière systématique, les villes qui organisent une Pride et des événements dédiés constatent une baisse des discours haineux contre la communauté… L’homophobie est une maladie qui doit être soignée par des efforts communs et non pas encouragée ! »