Le Parlement angolais a retiré de son code pénal une clause sur les « vices contre nature », héritée de la période coloniale et interprétée « comme une interdiction de tout comportement homosexuel ».
La modification a été validée par un vote, mercredi 23 janvier, avec l’interdiction également de toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle, sous peine d’emprisonnement, jusqu’à de deux ans, s’est réjouie Human Rights Watch (HRW), en annonçant dès le lendemain l’information.
L’Angola est dirigé depuis 2017 par Joao Lourenço, qui a succédé à José Eduardo dos Santos après trente-huit ans d’un règne autoritaire.
Les deux hommes sont issus du même Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA). Mais M. Lourenço a déjà congédié de nombreux barons de l’ancien régime et son gouvernement a légalisé en juin, pour la première fois, une association, Iris Angola, qui défend la cause LGBT depuis plus de cinq ans.
Autrement, encore au moins 69 autres pays dans le monde continuent de criminaliser les personnes et relations homosexuelles.