Alors que le Parlement européen a déclaré ce jeudi 11 mars l’Union « zone de liberté pour les personnes LGBTIQ », le parti d’extrême droite « Droit et Justice » (
Les organismes chargés d’examiner les profils des candidats à l’adoption vont être tenus d’accorder une « attention particulière » a déclaré le vice-ministre de la Justice Michal Wojcik. « Les personnes vivant en cohabitation avec une personne du même sexe ne pourront pas non plus adopter un enfant », en tant que parent célibataire, a-t-il insisté.
Rappelons que pour les représentants du PiS, « les LGBT » ne sont pas des « personnes », mais une « idéologie ». Et depuis l’autoproclamation en mars 2019 de la première zone anti-LGBT dans le comté de Świdnik, plus de 100 autres villes polonaises ont rejoint le mouvement. L’Union a réagi en menaçant de retirer des financements, que le gouvernement polonais a proposé de remplacer.
Mais depuis ce jeudi 11 mars, le Parlement européen a déclaré l’UE « zone de liberté pour les personnes LGBTIQ » : un avertissement aux élus, gouvernements et décideurs, pour leur rappeler que les discriminations à l’encontre des personnes LGBTIQ sont en violation avec les « valeurs fondamentales européennes ».
Décision évidemment fustigée par l’eurodéputé polonais Ryszard Antoni Legutko, membre de PiS, qui a qualifié le débat « d’absurde », fruit d’une « propagande idéologique ». « C’est notre droit de défendre les familles », a-t-il encore lancé en séance.