Son corps a été retrouvé, le 7 avril dernier, lors d’un incendie dans son appartement de l’avenue de Laon à Reims. Paula, 50 ans, a été violée avant d’être tuée, égorgée et mutilée de 14 coups de ciseau à la gorge et aux cervicales. Son agresseur, un jeune homme 27 ans, a été mis en examen pour « meurtre aggravé en raison de l’orientation sexuelle de la victime ». Il a en outre reconnu le viol, l’incendie volontaire de l’appartement pour effacer les traces, ainsi que le vol et l’usage frauduleux de la carte bancaire de Paula, sans préciser toutefois les conditions de leur rencontre. Déjà poursuivi dans une affaire similaire dans l’Essonne, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Mais si le paquet a retenu la motivation homophobe, le suspect ayant évoqué l’homosexualité de Paula, sa famille dénonce un crime transphobe. Une lacune de la loi pénale française qui ne prévoit pas la circonstance aggravante liée à l’expression de genre.
STOP homophobe ainsi que l’association LGBT+ rémoise ExAequo se sont constituées parties civiles.
Une marche s’est tenue ce mercredi 21 avril à Reims, rassemblant une quarantaine de participants. Deux autres commémorations sont également prévues ce samedi 24 avril à 10 heures place Saint-Thomas à Reims, avec ExAequo, et à 11H Place de la Résistance, à Perpignan, où résident les proches de Paula, avec les associations Licorne 66 et LGBT+66.
Communiqué de presse du 21 Avril 2021:
(lien du communiqué en version textuelle pour usage avec les lecteurs d’écran: https://t.co/8wcP4FnosZ) pic.twitter.com/b1TNFL72lP
— Association exaequo 🏳️🌈 (@ExaequoReims) April 21, 2021
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Licorne 66 et LGBT+66 vous appellent à un rassemblement de soutien à la famille résidant dans notre département et à témoigner de notre colère et indignationhttps://t.co/MEao1GuQPZ
— lgbt+66 (@LGBT66) April 20, 2021