Il y avait une vingtaine de sportifs LGBT+ à Londres en 2012, une cinquantaine en 2016 à Rio, et au moins 175 pour les Jeux de Tokyo sur les quelque 11 000 participants, selon Outsports.com. Une visibilité qui reflète l’acceptation croissante des personnes LGBTQ dans le sport et la société, mais également liée à l’essor des médias sociaux, particulièrement Instagram, « qui offre un forum de liberté ».
Plus d’une trentaine d’athlètes LGBT+ ainsi représentés dans la délégation américaine, 17 pour les Canadiens, 16 pour la Grande Bretagne et les Pays-Bas, 14 pour le Brésil, 12 pour l’Australie, une dizaine de Nouvelle-Zélande… Et les femmes sont en tête.
« Participer aux Jeux olympiques en tant qu’athlète ouvertement homosexuel est assez incroyable », a déclaré le nageur canadien Markus Thormeyer, qui a fait son coming out en 2020 dan les colonnes d’Outsports. « Pouvoir rivaliser avec les meilleurs tout en restant soi-même, authentique, démontre à quel point nous avons progressé en matière d’inclusion dans le sport ».
Mais il y a eu aussi une trentaine d’outings de sportifs, originaires notamment de pays hostiles aux personnes LGBT+ et qui s’étaient inscrits sur Grindr. Leurs informations personnelles, en dépit des règles de la plateforme, ont été dévoilés sur Tiktok et Twitter par d’autres utilisateurs qui s’étaient géolocalisés sur le village olympique, indique Insider, qui précise néanmoins qu’une partie de ces contenus avait déjà été supprimée.
Rappelons que ces JO ont été reportés en raison de la pandémie de Covid-19 et se déroulent pour la première fois dans une année impaire, avec une cérémonie de clôture ce 8 août.