Mousse et STOP homophobie portent plainte ce vendredi 17 décembre contre le site d’actualité catholique « Le Salon Beige » pour incitation à la violence lgbtphobe. Dans un article du 14 septembre 2021, intitulé « Il est interdit de quitter la secte LGBT », le site pousse à la pratique des « thérapies » de conversion sur les LGBT donc, qualifiés de « personnes inverties », faisant partie d’une « secte » et ayant des « tendances contre-nature » qui devraient être « maitrisées » afin qu’elles « retrouvent un comportement normal ».
Rappelons que ces pratiques pseudoscientifiques sont de nature à causer des souffrances psychologiques et physiques, comme l’a réaffirmé l’Organisation des nations unies dans un rapport de 2020, qui préconise en conséquence de « prendre des mesures urgentes » afin d’en protéger tout particulièrement les enfants et les jeunes. Ce sont des actes de tortures. Le consensus est international, il n’y a rien à guérir !
En mars 2018, le Parlement européen a également enjoint ses états membres à les interdire explicitement. Et c’est désormais le cas en France, où députés et sénateurs se sont accordés ce mardi 14 décembre sur un texte commun qui n’attend plus qu’une promulgation pour entrer en vigueur. Il punit de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». Des peines qui pourront grimper à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende en cas de circonstances aggravantes, dans le cas notamment où les faits seraient commis par un professionnel de santé à l’encontre d’un mineur ou d’une personne vulnérable.
Notons aussi que depuis 2005, LeSalonBeige.fr a publié quelques 2044 articles systématiquement hostiles aux droits et personnes LGBT+.
Le texte de l’article incriminé :
Une proposition de loi LREM interdisant les “thérapies de conversion”, pour que les personnes inverties puissent retrouver un comportement normal, sera débattue en octobre par les députés. Pilotée par le député LREM Laurence Vanceunebrock, la proposition de loi sera inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour la semaine du 4 octobre.
La secte LGBT refuse que vous aidiez une personne ayant des tendances contre-nature à se maîtriser.
La proposition de loi prévoit la création d’un délit spécifique punissable de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, voire trois ans d’emprisonnement et à 45 000 euros d’amende lorsqu’il s’agit d’un mineur.
Dans le même temps, le ministre chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a annoncé confier à la Miviludes une mission “sur la pratique indigne” de ces “thérapies de conversion”.
Parallèlement (mais il n’y a pas de complot LGBT), le Parlement européen a débattu et voté par 387 voix contre 161 et 123 abstentions une résolution qui « insiste sur la nécessité, pour l’Union, d’adopter une approche commune pour la reconnaissance des mariages et partenariats homosexuels » et
« rappelle que le droit de l’Union a primauté sur tout droit national, y compris sur les dispositions constitutionnelles, et que, dès lors, les États membres ne sauraient invoquer une interdiction constitutionnelle du mariage homosexuel ou une protection constitutionnelle de “la morale” ou des “politiques publiques” pour faire entrave au droit fondamental à la libre circulation des personnes au sein de l’Union et bafouer les droits des familles arc-en-ciel qui s’installent sur leur territoire »,
Cette nouvelle résolution est d’abord un acte de propagande LGBTIXYZ, et une nouvelle occasion de condamner la Hongrie et la Pologne.