Ils avaient été arrêtés et jugés il y a six ans pour « sodomie », le terme utilisé par les autorités en référence aux relations homosexuelles. Reconnus coupables, Mehrdad Karimpour et Farid Mohammadi ont été pendus dans la prison de Maragheh, au nord-ouest du pays, comme l’ont révélé ce 30 janvier plusieurs sites d’information iraniens établis à l’étranger, dont l’agence de presse Hrana (Human Rights Activists News Agency), qui œuvre pour la défense des droits de l’homme en Iran.
Les médias à Téhéran, de leur côté, ainsi que l’Autorité judiciaire n’ont pas évoqué ces exécutions, les deux dernières en l’espace de sept mois, après celles de Farhad Najafi, 25 ans, et Ali Ahmadi, 23 ans, condamnés à mort en juillet 2021 sous le même motif. Les représentants du régime iranien auprès des Nations unies continuent pourtant de nier l’application de ces peines aux personnes homosexuelles, assimilées à des criminels, à l’instar des voleurs, violeurs, meurtriers etc.
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The Ayatollah regime in Iran just executed two gay men for the crime of sodomy in Iran. This is Mehrdad Karimpour and Farid Mohammadi who were executed by hanging. Where’s the outrage from @StateDept @SecBlinken @glaad & other LGBT groups in U.S. to this horrific crime?! #No2IR pic.twitter.com/vDXypBvO4g
— Karmel Melamed (@KarmelMelamed) January 30, 2022