Agnès Cerighelli, ex-conseillère municipale à la mairie de Saint-Germain-en-Laye, a été condamnée ce mercredi 16 mars par la Cour d’Appel de Versailles pour ses tweets homophobes. Elle devra verser à chacune des associations parties civiles (STOP homophobie, Mousse, ADHEOS, SOS Homophobie, AIDES et l’inter-LGBT) la somme de 600€, soit 3600€ au total.
Agnès Cerighelli comparaissait déjà devant le Tribunal correctionnel de Versailles en janvier 2020 pour injures et incitations à la haine homophobes, suite à ses propos tenus sur Twitter du 25 au 29 mars 2019 :
« Le lobby LGBT comme dans tte secte a élaboré un savant mélange de doctrines pseudo-scientifiques au service d’une volonté d’influence et de pouvoir, en utilisant les moyens les plus sophistiqués et les plus cyniques à l’âge des réseaux sociaux, du mensonge et de la propagande. »
« Un classique de la réthorique des activistes LGBT pour soumettre élus et citoyens au silence : les calomnier médiatiquement, les accuser de fake news, les menacer sur twitter. Qd le gouvernement prendra-t-il au sérieux les méthodes dangereuses de ce lobby infâme et pervers ? »
« En 1941, le nazi Heydrich impose à tout juif de plus de 6 ans de porter l’étoile de David sur son vêtement. En 2019, la secte LGBT impose à tous ses membres de porter un pansement arc-en-ciel sur le visage pour afficher sont prosélytisme et son communautarisme sexuels. Honteux ! ».
Rappelons que les messages pour lesquels Agnès Cerighelli a déjà été condamnée ne constituent qu’une infime partie des tweets méprisants à l’encontre des personnes LGBT+ qu’elle a diffusé régulièrement sur internet. Malgré la suspension de son compte Twitter, elle a continué à répandre sa haine en multipliant notamment les profils.
Cette décision de la Cour d’Appel de Versailles est une nouvelle victoire pour les associations qui s’étaient constituées parties civiles, pour que les personnes LGBTQI+ puissent être soutenues et se sentir en sécurité, même sur internet. « Et la justice à fait son travail ».