ILGA Europe a dévoilé ce jeudi 12 mai son index 2022 sur la situation des droits LGBT+ dans les 49 pays européens évalués (de janvier à décembre 2021) par l’organisation. Ainsi, après une dégringolade l’année précédente, la France, bénéficiant d’une dynamique positive, remonte de la 13e à la 7e place du classement avec 64,18 % des critères requis, devant le Monténégro, le Portugal et l’Espagne. Mais derrière la Suède, le Luxembourg, la Norvège, la Belgique, le Danemark et Malte, en tête depuis 2016. L’Azerbaïdjan, la Turquie, l’Arménie, la Russie, la Biélorussie et la Pologne soldent les dernières places de « L’Europe arc-en-ciel ».
Rappelons que ce baromètre est établi selon l’impact des lois et politiques de chaque pays sur la vie des personnes LGBT+. Et la remontée de la France est notamment liée à l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, au don de sang, sans condition, aux homosexuels, voté dans le cadre des débats sur la loi bioéthique, et à l’interdiction des « thérapies » de conversion, érigée, en janvier dernier, en infraction dans le code pénal.
L’ILGA-Europe préconise toutefois, pour améliorer la situation juridique et politique des personnes LGBTI en France, une reconnaissance des coparentalités pour tous les couples (sans distinction de leur orientation sexuelle et/ou identité de genre), l’autodétermination de l’identité des personnes trans (sans restriction d’âge, de la non-binarité, avec l’interdiction des mutilations génitales faites aux enfants intersexes (lorsque les interventions ne sont pas nécessaires, qu’elles peuvent être évitées ou reportées, jusqu’à ce que la personne puisse donner son consentement éclairé). Et enfin, l’inscription des discriminations LGBTphobes dans la Constitution.
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— ILGA-Europe (@ILGAEurope) May 12, 2022