Quatre personnes, de 13 à 24 ans, ont été arrêtées au Maroc, soupçonnées de l’agression filmée d’une femme trans, dans la nuit du vendredi au samedi 12 novembre, sur l’une des principales avenues de Tanger, au Nord du Maroc.
Dans des vidéos relayées dès le lendemain sur les réseaux sociaux, la victime est violemment rouée de coups par des dizaines d’individus, injuriée, raillée, puis encore pourchassée sur la corniche, jeter à terre, à nouveau tabassée, jusque l’intervention d’un groupe d’hommes plus âgés qui vont appeler la foule à se modérer.
« Voilà ce que méritent les homosexuels », crie l’un des agresseurs. « Fuck les p**** », répète un autre.
Rappelons que le code pénal marocain sanctionne de six mois à trois ans de prison « les actes licencieux ou contre-nature avec un individu du même sexe ». Mais si les poursuites ne sont pas systématiques, les répercussions, sociales notamment, sont incommensurable pour les personnes LGBT+.
Cette jeune femme, toujours sous le choc, et qui avait déjà été violentée il y a quelques semaines, a d’ailleurs également été expulsée de l’appartement qu’elle occupait, suite à cette nouvelle agression. Elle est désormais « à la rue », ajoute Hicham Tahir, qui avait alerté sur .
Une vidéo circule depuis quelques heures, d’une agression #LGBTphobe à #Tanger (#Maroc).
La vidéo est d’une violence insupportable.
Plusieurs hommes frappent à tour de rôle la victime.
« Fuck les P🎲 » on peut entendre
Aucune info pour l’instant sur la date de l’agression. pic.twitter.com/x7C65uZgNO— Hicham Tahir (@HichamTahir) November 12, 2022
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