Ce 22 novembre, alors que l’Arabie Saoudite affrontait l’Argentine, la police et les services de sécurité du stade Lusail, à Doha, ont harcelé le journaliste brésilien, Victor Pereira, pour un drapeau du Pernambouc, un Etat du Brésil, que les agents avaient pris pour celui des Fiertés LGBT+. Le premier arbore également un arc-en-ciel depuis 1917, qui représente la diversité du peuple uni, même si les couleurs ne sont pas les mêmes.
« Ils m’ont suivi tout le long, je ne comprenais pas. Et puis, j’ai été rapidement encerclé par le service qui a saisi le drapeau pour le jeter à terre et le piétiner. J’ai filmé la scène mais ils m’ont obligé à supprimer la vidéo, me menaçant autrement de confisquer mon téléphone. J’en tremble encore », a témoigné le journaliste, qui a également partagé ensuite une vidéo de l’incident.
Les organisateurs n’ont pas commenté, ni d’ailleurs le bureau de communication du gouvernement qatari. Mais le gouverneur de Pernambuco, Paulo Camara, a exprimé sa solidarité avec M. Pereira sur Twitter.
Sorte que algumas pessoas estavam ao redor e gravaram. pic.twitter.com/tpW4Jo4Xbe
— Victor Pereira (@ovictorpereira) November 22, 2022
La veille, c’était un journaliste américain, Grant Wahl, qui a été refoulé de l’enceinte du stade Ahmad-Bin-Ali, puis retenu pendant 30 minutes pour un t-shirt arc-en-ciel, en soutien à la communauté LGBTQ+ cette fois. On lui a aussi confisqué son téléphone.