Trois semaines après le suicide de Lucas, sa maman a trouvé le courage de s’exprimer publiquement pour la première fois. Elle estime que la mort de son fils est bien la conséquence du harcèlement qu’il subissait en raison de son homosexualité.
« C’était un super petit garçon. Ça fait trois semaines, et voilà, on ne réalise toujours pas. Je suis désolée, parce que je n’ai pas pu le sauver… ».
Elle critique également l’institution qui, en dépit de ses alertes, n’a pas su protéger son fils, qui s’est donné la mort le 7 janvier dernier.
L’enquête ouverte par le parquet d’Epinal a déjà abouti à la garde à vue de quatre adolescents, deux garçons, deux filles, scolarisés dans le même établissement que Lucas. Ils seront prochainement convoqués devant le tribunal pour enfants. Et le procureur de la République Frédéric Nahon a également annoncé ce 27 janvier l’ouverture d’une autre « enquête incidente contre X pour non-dénonciation de mauvais traitements sur mineurs ».
Une première marche blanche sera organisée le dimanche 5 février 2023 à Epinal, à 14h, depuis la place du Maréchal Foch.
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