Interrogée ce Mercredi 12 avril sur le Mouv’ de France Info, la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) est revenue sur la participation de sportifs transgenres aux prochains JO de Paris, rappelant qu’elle dépendrait des règles mises en place par les fédérations internationales, selon les disciplines, tel que préconisé fin 2021 par le comité international olympique (CIO).
« C’est une question qui est difficile, qui est complexe, qui fait l’objet de réglementations à la fois évolutives et différentes d’une fédération à l’autre », a ainsi souligné Amélie Oudéa-Castéra, alors que la Fédération internationale d’athlétisme (FIA) a décidé fin mars d’exclure de ses compétitions féminines les athlètes « qui ont connu une puberté masculine ».
Car « tout le monde n’est pas sur cette ligne-là. Le progrès scientifique va éclairer la décision de ces acteurs », a-t-elle ajouté, tandis que les études sur le sujet, en particulier sur le rôle de la testostérone dans la performance sportive de haut niveau, manquent ou sont controversées.
C’est « un combat pour l’inclusion » que je veux mener, pour que « les personnes transgenres se sentent bien dans l’exercice d’une pratique sportive, qu’elles soient amateurs ou professionnelles ».
Elle a également annoncé un « événement pour la promotion des droits LGBT à l’horizon de mai avec cette vision d’un sport généreux et qui fait du bien à la société tout entière ».