OM-PSG : Tensions, banderoles et chants homophobes au cœur du Classico

Ce dimanche 27 octobre, lors du premier Clasico au Vélodrome, des chants homophobes ont été scandés par les supporters marseillais avant même le début du match. Ces incidents font écho aux comportements observés la semaine dernière au Parc des Princes, où des chants similaires ont été lancés par les fans parisiens.

Malgré les appels à la responsabilité de l’OM et les avertissements politiques, des slogans hostiles ont été scandés dès l’extérieur du stade, puis repris dans les tribunes avant et pendant l’échauffement des joueurs. Parmi eux, les injures notoires telles que « Il faut les tuer ces p**** de Parisiens » ou « Paris, Paris, on t’enc*** » ont retenti.

Le speaker a rappelé les règles et les risques de sanctions, notamment un arrêt potentiel de la rencontre par l’arbitre en cas de nouveaux débordements. Contrairement à la semaine précédente au Parc des Princes, où des sifflets avaient accueilli ces consignes, l’intervention n’a pas suscité de réactions notables côté marseillais. Pourtant, les insultes ont continué.

Des banderoles critiquant la Ligue de Football Professionnel (LFP) ont également été déployées pour dénoncer les décisions prises après les incidents au Parc des Princes. À la mi-temps, une autre banderole ciblait Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, en pointant son soutien passé à des mouvements conservateurs, insinuant une contradiction dans sa volonté de sanctionner ces chants.

Ces événements reflètent des tensions persistantes sur la gestion des supporters et les comportements discriminatoires dans le football. Entre critiques adressées aux instances et slogans homophobes, la fracture entre une partie des fans et les autorités reste visible.

D’après un sondage Odoxa pour Winamax et RTL, 82 % des Français et 78 % des amateurs de football se disent choqués par les insultes entendues lors du match PSG-Strasbourg le 19 octobre. De plus, une majorité se montre favorable à des sanctions individuelles, avec des interdictions de stade pour les supporters fautifs, ainsi qu’à des sanctions collectives, telles que des huis clos, pour pénaliser les groupes responsables de ce type de débordements.