Donald Trump, président élu des États-Unis, a annoncé qu’il mettrait fin au « délire transgenre » dès son investiture. Il a précisé qu’il interdirait les chirurgies de réassignation de genre pour les mineurs, exclurait les personnes transgenres des forces armées et des écoles, et soutiendrait l’idée qu’il n’existe que deux genres : homme et femme. Lors d’un rassemblement à Phoenix, en Arizona, le 22 décembre, il a détaillé ce programme controversé, affirmant sa volonté de lutter contre le « wokisme » et les revendications des associations LGBTQ+.
« Dès mon investiture, je signerai des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l’armée et des écoles primaires, collèges et lycées », a déclaré Trump, sous les applaudissements. Ses partisans saluent des mesures nécessaires pour rétablir « l’ordre et les valeurs traditionnelles ».
Une offensive contre les droits LGBTQ+
Ces déclarations s’inscrivent dans un mouvement plus large des élus conservateurs contre les droits des personnes LGBTQ+, notamment concernant les traitements médicaux pour les mineurs et l’accès des femmes transgenres aux compétitions sportives féminines. Les défenseurs des droits des personnes LGBTQ+ ont vivement condamné ces propos, les qualifiant d’attaques contre une communauté vulnérable.
Une nouvelle polarisation politique
Ces mesures risquent d’accentuer la division sociétale, opposant les défenseurs des droits humains à ceux qui prônent une vision traditionaliste. Elles risquent d’intensifier la polarisation politique non seulement aux États-Unis, mais aussi dans d’autres pays influencés par ces décisions.
L’impact en Europe
En France, bien que les droits des personnes transgenres soient en partie reconnus, certaines voix conservatrices remettent en question ces avancées. Des débats sur l’accès des mineurs à certains traitements médicaux ou sur la place des femmes trans dans les compétitions sportives féminines montrent une fragilité croissante des droits des personnes trans. Si les mesures de Trump sont appliquées, elles pourraient inspirer des revendications similaires en Europe, particulièrement dans les contextes politiques où les idées conservatrices prennent de l’ampleur.
Les risques pour la santé et l’inclusion
Interdire les soins médicaux liés à la transition pour les mineurs prive ces jeunes d’un soutien essentiel, souvent validé par des professionnels de santé. Ces décisions pourraient nuire à leur bien-être mental et aggraver leur détresse. Exclure les personnes trans de l’armée ou des écoles est non seulement discriminatoire, mais contredit les principes d’égalité et d’inclusion. Enfin, réduire les genres à une opposition binaire efface les réalités vécues par de nombreuses personnes et ignore les avancées dans la compréhension des identités de genre.