La porte-parole du gouvernement évoque des sanctions contre les maires récalcitrants.
Alors qu’un maire du Pays basque a annoncé qu’il refuserait de marier un couple d’hommes, la ministre a rappelé que «la loi devait être respectée par tous», particulièrement les officiers d’état civil. Elle a évoqué de possibles sanctions à l’encontre du maire récalcitrant. «Il peut être suspendu, il peut même être révoqué, a-t-elle lancé. S’il s’obstine, des sanctions seront prononcées.»
La porte-parole du gouvernement a justifié, en outre, l’intérêt de former les professeurs à la théorie du genre.«Les inégalités entre les hommes et les femmes prennent leur source dans des stéréotypes sur le rôle des un(e)s et des autres», a-t-elle rappelé.
Najat Vallaud-Belkacem a défendu enfin la procédure de dissolution lancée contre le groupe d’extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR): «Il est important de rétablir un cordon sanitaire entre l’extrême droite et les mouvements républicains. Toute violence, toute haine, prônées par un groupe est condamnable.» En revanche, elle s’est désolidarisée du tweet de l’homme d’affaires Pierre Bergé, ardent défenseur du mariage homosexuel, qui a fait un lien entre les «fachos qui ont tué Clément» Méric et la Manif pour tous.
Avec le lefigaro.fr