Dimanche, cet homme, qui avait été assigné à résidence et placé sous contrôle électronique, comme l’autre mis en cause, par un juge des libertés et de la détention (JLD), a cassé son bracelet et quitté son domicile. Il n’a plus été revu depuis.
D’importantes recherches sont en cours afin de retrouver le suspect.
Les deux mis en cause dans ce dossier avaient été interpellés le 18 juin dans un quartier sensible de Nîmes en même temps que huit autres personnes, toutes relâchées ensuite, dont plusieurs membres d’un courant intégriste de Nîmes.
Quelque 130 policiers du RAID, du Groupement d’intervention de le Police nationale (GIPN), de la BRI et du SRPJ de Montpellier avaient participé à cette opération de police.
Dès l’annonce des mises en examen, l’une des avocates des deux hommes avait annoncé à l’AFP son intention de déposer une requête en nullité devant la chambre de l’instruction. « Il n’y a aucun indice concordant », avait souligné Me Kadija Aoudia.
« Si la personne mise en examen n’avait rien à se reprocher, son geste apparaît alors parfaitement incohérent », a réagi l’avocat de la famille de la victime au quotidien régional Midi Libre.
La victime, un jeune homosexuel, avait disparu en juin pendant la Feria de la Pentecôte. Son corps avait été découvert dans la soirée du 3 juillet dans la garrigue à proximité de Nîmes.