En ces temps caniculaires et d’affluence, les esprits se sont fortement échauffés (malgré l’air conditionné), le dimanche 21 juillet, aux guichets de la gare Matabiau, à Toulouse, où deux voyageurs pour Paris n’ont que modérément apprécié l’accueil qui leur a été réservé matinalement par une «hôtesse».
Pressés par le temps, et le départ imminent de leur TGV, les deux jeunes gens se sont présentés à l’employée sans avoir pris le ticket qui sied pour remonter la file d’attente. Pour cause, la machine distributrice était, selon eux, en panne. Raison insuffisante pour la guichetière (numéro 4), qui a refusé de les servir, prétextant en prime, n’avoir appelé personne jusqu’à elle. Pas question, alors, pour les deux clients de se retaper la file de voyageurs en repartant à zéro. Leur insistance et les premiers éclats de voix ont alerté le manager, qui ne s’est pas montré plus amène, en prenant la défense de sa subordonnée et en expliquant aux clients que «c’était la règle et que s’ils n’étaient pas contents, ils pouvaient partir».
Bien obligés de refaire la queue, nos deux voyageurs sont finalement arrivés à un autre guichet (numéro 2), quand ils ont été, disent-ils, de nouveau apostrophés par leur première interlocutrice, qui leur a lancé, selon eux, une volée d’amabilités. Visiblement la demoiselle ne militait pas pour le mariage pour tous… Interloqués par ses propos homophobes, les deux jeunes gens n’en sont pas restés là et ont porté plainte en déposant une main courante au commissariat. Côté SNCF, on explique qu’ils se sont eux aussi montrés désobligeants, conseillant même à l’employée «d’aller faire du sport»… Ce qui est également condamnable. Et une autre main courante a été déposée. Quoi qu’il en soit, on imagine mal un policier même bien intentionné démêler l’embrouille. Et la tendresse bordel ?
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