Le lundi 8 septembre dernier, le procès de quatre membres de la famille de Jean-Luc Tritz devait avoir lieu à Metz (Moselle) pour «injures, incitation au suicide, menaces de mort et intimidation sur personne vulnérable en raison de l’orientation sexuelle».
Depuis 2009, cet homme de 42 ans, handicapé à 79%, se bat pour que la justice reconnaisse ses plaintes. La dernière en date, déposée en octobre 2013, a finalement abouti à un procès. Il assure, preuves à l’appui que sa nièce, ses deux neveux et un de ses cousins ont tout fait pour qu’il mette fin à ses jours en raison de son homosexualité. Plusieurs courriers anonymes semblent l’attester : la famille ne voulait plus qu’il leur fasse honte.
Sous la pression, il aura d’ailleurs tenté de se suicider à plusieurs reprises.
Si les quatre prévenues nient les faits reprochés, ce report va permettre une meilleure préparation en vue du procès. La victime avait écopée de 90 jours d’ITT délivrés par un médecin.
@stop_homophobie
avec info source : loractu.fr