Ce vendredi 27 juin, en apprenant que la Cour suprême des États-Unis rendait légal le mariage pour les couples de même sexe sur l’ensemble du territoire américain, de très nombreuses stars ont multiplié les messages de joie et de félicitations, saluant une décision historique.
Une euphorie qui a évidemment gagné les artistes qui réclamaient depuis longtemps l’égalité de traitement entres couples homos et couples hétéros mais aussi des personnalités plus conservatrices comme Arnold Schwarzenegger… au grand dam de certains de ses fans clairement opposés à cette ouverture du mariage.
Après avoir changé dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin sa photo de profil sur Facebook en lui ajoutant un filtre arc-en-ciel (comme vous pouvez aussi le faire grâce à une option spéciale), l’acteur et ancien gouverneur républicain de Californie a en effet reçu plusieurs messages négatifs dont un auquel il a répondu avec brio, pour le plus grand plaisir des supporteurs de la nouvelle loi.
« Qu’est-ce qu’il t’arrive, Arnie? Je suis obligé de ne plus liker ta page maintenant… », lui a donc écrit un fan, ce à quoi Schwarzenegger a rétorqué, faisant appel à l’une de ses répliques les plus connus, « Hasta la vista. » Une réponse cinglante qui, elle, a été « likée » par près de 4000 personnes.
Si Schwarzy était opposé à l’ouverture du mariage quand il était gouverneur de Californie – et avait même bloqué plusieurs lois visant à le rendre légal entre 2005 et 2007 – il a changé d’avis sur la question aux alentours de 2010 et il semble donc maintenant ne plus avoir aucun doute.
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Interrogé la veille par USA Today, il se disait heureux que les juges aient pu prendre cette décision car les personnalités politiques « se retrouvent trop souvent coincées par certains enjeux et rien ne se passe ».
« Vous ne pouvez pas refuser à quelqu’un un droit parce qu’il ou elle est homosexuel-le. Même s’il y a des personnes pour qui le mariage est entre un homme et une femme, chacun a le droit de croire ce qu’il veut, on ne peut pas interdire des droits en fonction de ces croyances ».
Par Maxime Bourdeau
