Ils étaient plusieurs milliers ce dimanche 28 juin dans le centre de Séoul pour participer à une Gay Pride, condamnée par des groupes religieux conservateurs craignant de voir la capitale sud-coréenne détruite comme « Sodome et Gomorrhe ».
Des centaines de militants chrétiens s’étaient massés derrière des barricades de la police pour invectiver les participants à la Gay Pride qui marque la fin du Korea Queer Festival et devait attirer 20.000 personnes, selon les organisateurs. 5.000 personnes étaient déjà présentes avant le coup d’envoi du défilé, selon la police.
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Les groupes chrétiens, qui revendiquent des millions de fidèles, harcèlent quotidiennement le maire de Séoul, Park Won-Soon, qui avait déposé l’an dernier un projet de charte sur les droits de l’Homme incluant un alinéa sur la protection des minorités sexuelles. Depuis, des militants se réunissent chaque jour devant l’hôtel de ville en apostrophant l’élu qu’ils surnomment « le maire de Sodome ».
La communauté LGBT sud-coréenne a également salué dimanche la légalisation historique du mariage homosexuel dans tous les Etats-Unis par la Cour suprême, réclamant l’égalité des droits, dans un pays où le sujet reste largement tabou. Les militants « J’espère que moi et ma copine nous pourrons célébrer aussi (notre union) un jour. Mais nous savons que cela prendra beaucoup, beaucoup d’année ici en Corée du Sud », témoignait Suzy Lee, une jeune femme de 28 ans.
avec l’AFP
