Maroc : Malgré les risques, une jeune homosexuelle témoigne à visage découvert (VIDEO)

Il y a quelques jours, le magazine Akaliyat, que l’on peut traduire par « minorités », a lancé une pétition pour appeler à l’abrogation de l’article 489 du code pénal marocain, qui prévoit des peines de prison et des amendes pour qui se rend coupable d’« homosexualité ». Soutenue par une campagne baptisée « L’amour est un droit de l’Homme » et organisée à l’occasion de la journée des droits de l’Homme le 10 décembre, les militants espèrent également pouvoir inciter le ministre de la Justice et des Libertés, El Mostafa Ramid, à prendre ses responsabilités pour garantir la sécurité de la communauté LGBT.

« Personne au Maroc ne se tourne vers une classe de la société qui a souffert et souffre toujours d’un terrible silence et d’un mépris complet de l’Etat ainsi que d’une Organisation Nationale des droits de l’Homme qui n’ose pas la défendre. Cette catégorie est celle des minorités sexuelles persécutées et privées de leurs droits et libertés fondamentales. Il est de votre devoir de travailler à leur protection ! »

Parmi les témoignages partagées, l’espoir d’une militante marocaine, exhortant son pays à faire « preuve de tolérance » : « L’amour n’est pas un péché, ce n’est pas un crime. Aimez qui vous voulez, où vous voulez et répandez l’amour où que vous soyez », déclare la jeune femme de 23 ans, qui a également accordé une interview dans la foulée et toujours à visage découvert à la chaîne Al Yaoum 24.

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