Suite à l’affaire du père Preynat, qui ébranle la curie et le primat des Gaules, Monseigneur Barbarin, Ludovine de la Malbaise, militante anti-égalité, ne sait plus où se mettre ! Enfin, façon de parler. C’est pas folichon : Elle qui expliquait lors de la manif pour tous qu’on ne mentait pas aux enfants, « on était loin d’imaginer qu’il fallait ajouter « on ne les viole pas non plus »! »
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Rappelons que dans une interview accordée le mois dernier au journal La Croix, le cardinal Philippe Barbarin, confessait avoir été au courant des agissements de ce prêtre de son diocèse, mis en examen pour « agressions sexuelles sur des mineurs », depuis 2007 et non 2014, comme il l’avait précédemment déclaré.
Réunies dans une association, des victimes fustigent cette omerta dont a bénéficié le prélat, qui a pu poursuivre sa carrière au contact d’enfants jusqu’en août 2015.
Dans l’affaire, deux hommes ont déposé les 7 et 11 mars, de nouvelles plaintes visant l’archevêque et d’autres responsables catholiques, « pour non-dénonciation de faits de pédophilie » et « mise en péril de la vie d’autrui ».
Et puis, un nouveau témoignage, laisserait encore entendre qu’il s’agirait de deux prêtres qui aient été finalement couverts. Pierre, qui souhaite pour l’heure conserver l’anonymat, affirme dans LeFigaro qu’à 16 ans, il a été victime des attouchements du père Jérôme Billioud, de l’ensemble paroissial La Croix Rousse. Il est notamment connu pour avoir célébré une messe le 21 janvier 2011 pour la mort de Louis XVI avec l’Action française. Pierre soutient que là encore, le cardinal Barbarin « n’a rien fait pour éloigner ce curé des autres enfants ». Sa plainte, déposée en 2009, a été classée pour cause de prescription. Mais dans les souvenirs de cet homme âgé aujourd’hui de 42 ans, qui occupe un poste de premier plan dans un ministère : « les années n’ont pas prescrit la souffrance. Pis, les témoignages des anciens de Saint-Luc ont réveillé un certain nombre de choses », explique-t-il. C’est pourquoi le 12 février, il a contacté le procureur de la République de Lyon. Deux jours plus tard, il lui a envoyé une lettre. Pierre doit être réentendu prochainement par la justice.
Troublante directive : Un document du Vatican indique à ses évêques qu’ils ne sont pas obligés d’alerter la police en cas d’affaires d’abus sur mineurs. Pour le Saint-Siège, c’est aux victimes et à leurs familles de prendre la décision de porter plainte. Leur seul devoir, en tant que membres du clergé, toujours selon ce document, est d’informer leur hiérarchie et l’Église des accusations.
Mgr Barbarin assure les victimes de sa compassion mais exclut de démissionner.