Un rapport publié mardi dernier par un groupe de scientifiques vient mettre en avant une nouvelle théorie sur le propos de l’épigénétique qui pourrait donc jouer un rôle déterminant dans l’orientation sexuelle des individus.
L’épigénétique est le domaine qui étudie comment l’environnement et l’histoire individuelle influent sur l’expression des gènes, et plus précisément l’ensemble des modifications transmissibles d’une génération à l’autre et réversibles de l’expression génique sans altération des séquences nucléotidiques.
Chaque cellule d’un même organisme ayant le même patrimoine génétique – mis à part quelques rares mutations – leurs différences montrent une expression différentielle des gènes. Des phénomènes épigénétiques peuvent donc être définis dans un sens restreint comme les phénomènes de modification du patron d’expression des gènes, comme celui soit-disant de « l’homosexualité » qui se transmettrait pour réapparaître dans les lignées.
C’est évidemment la porte ouverte à toutes les dérives et crimes d’homophobie, alors même où nous entamons une mobilisation qui devient internationale sur les questions de l’égalité sociale.
Et c’est d’ailleurs déjà le cas. Contre culture et visions préhistoriques malgré la révolution des technologies ?
Ce qui signifie, selon Bryan Fischer, porte-parole de l’Association américaine de la famille, que l’homosexualité pourrait être une « malformation congénitale » et ainsi conduire les futurs parents à choisir l’avortement.
Dans un pays qui sacrifie des médecins voués à la cause des femmes qui souhaitent avorter justement sur l’hôtel des préjugés, parler d’avortement comme solution est relativement très étrange. Le Monsieur ajoute même que le « gène gay » existe bien mais que les activistes préfèrent se voiler les yeux. Quand quelque chose va mal génétiquement, et que ces marqueurs ne sont pas effacés, les épi-marqueurs qui reproduisent normalement le meilleur des parents, ce serait donc tout le contraire, et on hériterait toutes les particularités »alétées » telle que l’orientation sexuelle. On est bien dans un discours transit de « retour » sur « l’homosexualité » comme une tare, quoi que, ce serait également la reconnaissance qu’être « différent » n’est pas non plus un choix attendu mais qui s’impose.
On a très envie de penser que ça sent « la vielle rengaine homophobe » qui risque de nous ramener à l’Allemagne Nazis, pour délivrer des arguments aux partisans des intégristes et autres intolérants de la condition humaine.
Terrence. G.