En amont de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, Act Up-Paris et les associations parisiennes, en partenariat avec « Vers Paris Sans Sida », organisent, les 1er et 2 décembre, la Fight AIDS Paris Week : « Deux jours autour des luttes contre le sida en 2017 » pour débattre et comprendre, « entre animations, expositions et commémorations », ce qui nous reste à faire « pour mettre un terme aux contaminations, améliorer la qualité de vie des séropositifVEs, lutter contre les entraves à l’accès aux droits et aux soins à la prévention ».
Deux jours pour nous convaincre que le combat doit continuer !
INFORMATION = POUVOIR et « lutter contre le sida, en 2017, c’est encore lutter sur de nombreux fronts, c’est aussi lutter avec les héritages, données, connaissances et savoirs acquis depuis plus de 30 ans ».
Act Up-Paris appelle également à une manifestation, vendredi 1er décembre, à partir de 18h, avec pour mot d’ordre « Sida, c’est quand qu’on guérit ? », suivie d’une cérémonie des Patchworks et de la lecture des Noms à la Halle des Blancs-Manteaux (Paris 4ème).
En 2016, environ 1,8 millions de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, soit une diminution de 39 % par rapport aux 3 millions nouvellement infectées durant le pic de l’épidémie à la fin des années 1990. Cependant, les nouvelles infections du VIH augmentent à un rythme soutenu dans les pays qui n’ont pas élargi les services de santé et de VIH aux zones et aux populations où ils sont le plus important. En Europe de l’Est et en Asie Centrale par exemple, les nouvelles infections du VIH ont augmenté de 60 % depuis 2010 et les décès liés au SIDA ont augmenté de 27 %, indique ONUSIDA dans son récent rapport « Le droit à la santé », établissant un agenda pour accélérer la riposte au VIH d’ici 2020 et mettre fin à l’épidémie en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.
Pour réduire les nouvelles infections du VIH, les décès associés au SIDA et assurer un accès aux services de santé primordiaux, « il est nécessaire d’accroitre le financement en terme de santé. Il donne des exemples sur la manière d’augmenter le financement, comprenant notamment l’augmentation de la part des dépenses de santé publique en proportion avec les économies nationales et la réalisation d’économies grâce au rendement et au partenariat avec le secteur privé. »
Le déficit de financement pour le VIH est estimé à 7 milliards de dollars américains d’ici 2020.