Elu du Val-de-Marne, il avait été le premier parlementaire à se marier avec son compagnon en 2015, suscitant déjà des menaces de mort et autres injures sur les réseaux et dans la rue. Depuis des mois, c’est un utilisateur, pourtant identifié et signalé, qui n’a plus cessé d’insulter son couple, cumulant, comme souvent, des « propos racistes ».
Luc Carvounas vient d’annoncer ce jeudi avoir déposé plainte pour « insultes homophobes », car pour « faire changer les mentalités », insiste-t-il, « il ne faut rien laisser passer » : « L’homophobie doit être combattue avec la même intensité que nous combattons le racisme et l’antisémitisme ! »
Faire changer les mentalités c’est d’abord et avant tout ne rien laisser passer. L’homophobie doit être combattue avec la même intensité que nous combattons le racisme et l’antisémitisme @SOShomophobie @_LICRA_ @SOS_Racisme @stop_homophobie pic.twitter.com/lz3wGWEKuW
— Luc Carvounas (@luccarvounas) 22 mars 2018
« Mon mariage, il y a presque trois ans, a provoqué un déferlement de haine sur les réseaux sociaux à mon encontre et à celle de mon mari Stéphane », poursuit l’élu, soulignant qu’en avril 2017, l’un des auteurs avait été interpellé et condamné. « Pourquoi donc l’homophobie devrait-elle être plus acceptable parce qu’il ne s’agirait que de commentaires sur Twitter ? »
Il a condamné avec la plus grande fermeté toute provocation à la haine et à la violence contre les homosexuels, confiant dans la justice.
Nous lui avons adressé notre soutien.