Anouar Rahmani, jeune écrivain algérois a dénoncé le 4 avril dernier sur son compte Facebook, photo à l’appui, l’agression, survenue la veille, d’un de ses amis, « homosexuel », flagellé par un groupe d’inconnus, vraisemblablement à Tipaza (à l’ouest d’Alger), précise observalgerie.com.
Il s’agit là de « l’image qui illustre la justice populaire algérienne qui se permet d’agresser et d’insulter, voire même d’instaurer sa propre loi sur le reste de la communauté en toute impunité », écrit le jeune homme.
Rappelons qu’en Algérie, sur la base des articles 333 et 338 du Code pénal , « Tout coupable d’un acte d’homosexualité est puni d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 500 à 2 000 dinars [de 4 à 17 euros]. Si l’un des auteurs est mineur de 18 ans, la peine à l’égard du majeur peut être élevée jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 dinars [83 euros] d’amende. »
Accusé de publier des « fake news, sous les ordres d’un lobby étranger » pour nuire à l’Algérie, Anouar Rahmani a été depuis notamment menacé de mort.
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