François de Rugy, président de l’Assemblée nationale, l’avait annoncé ce vendredi. L’Assemblée arborera les couleurs des fiertés LGBT, « en symbole de notre engagement dans la lutte contre toutes les discriminations, alors que les violences à l’encontre de la communauté, non seulement persistent mais augmentent en France ! »
Une des banderoles pavoisant le bâtiment, côté de la rue de l’Université, a été dégradée dans la nuit de vendredi. L’auteur de cet acte de vandalisme a été interpellé. « Il se revendique militant d’extrême droite et anti LGBT. L’Assemblée nationale portera plainte dans les plus brefs délais », précise François de Rugy.
Une des banderoles arc-en-ciel 🌈 pavoisant l’Assemblée nationale a été dégradée cette nuit. L’auteur de cet acte de vandalisme a été interpellé. Il se revendique militant d’extrême droite et anti LGBT. L’Assemblée nationale portera plainte dans les plus brefs délais.
— François de Rugy (@FdeRugy) 30 juin 2018
L’initiative avait suscité quelques hostilités, de Christine Boutin notamment, estimant que « le principe de neutralité des services publics s’oppose à ce que soit apposé sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d’opinions politiques, religieuses ou philosophiques ». Son adjoint également, Jean-Frédéric Poisson, député et président du Parti Chrétien-Démocrate (PCD), qui a dénoncé une « provocation scandaleuse du pouvoir macroniste qui fragmente notre société et porte une atteinte inacceptable à l’esprit de notre Constitution qui ne reconnait qu’une seule communauté : la Nation ! »