Voté par les députés en juillet dernier, un projet de réforme de la Constitution fait depuis le 13 août dernier l’objet d’un débat populaire, avant sa soumission à référendum. Le texte introduit des changements profonds, reconnaissant notamment la propriété privée. Mais il aborde aussi des questions de société et les discriminations, liées au genre, et définit un couple comme « l’union concertée de deux personnes », sans préciser le sexe. Une possible approbation donc du mariage pour tous.
Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, s’est d’ailleurs déclaré favorable à son inscription dans la nouvelle Constitution. Dans un entretien, diffusé ce dimanche 16 septembre, sur la chaîne latino-américaine Telesur, il a estimé « que le fait de reconnaître le mariage entre les personnes, sans limitations, répond au problème d’éliminer tout type de discrimination dans la société ».
C’est la première fois que le dirigeant exprimait son soutien et opinion personnelle sur cette question. Il ne souhaite pas toutefois « porter préjudice au débat populaire ».
Il y a quelques jours, l’archevêque de Santiago de Cuba Dionisio Garcia a lui évoqué un « colonialisme idéologique » imposé par les pays riches, pour dénoncer cette révision, qui pourrait autoriser le « mariage homosexuel ».