En France, d’après le bulletin épidémiologique hebdomadaire du 29 novembre 2016, en 2010, 652 personnes séropositives sont décédées.
34,8 % d’hétérosexuels français, 29 % d’utilisateurs de drogues, 26,5 % d’hommes ayant des relations avec des hommes et 9,7 % d’hétérosexuels étrangers. Les causes des décès variaient en fonction des groupes : le Sida était la cause principale du décès chez 42,9 % des hétérosexuels étrangers et 32,9 % des hommes ayant des relations avec des hommes. Les décès dus à des atteintes hépatiques étaient particulièrement élevés chez les utilisateurs de drogues en intraveineuse (24,3 %) contre 4,8 % à 6,9 % pour les autres. Les décès par cancer étaient plus fréquents chez les hétérosexuels français (29,5 %).
Dans le monde, 36 millions de personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie, dont un million en 2015.
Le Sida est dû au virus VIH qui infecte de cellules du système immunitaire, entraînant l’immunodéficience acquise. Dans un contexte où le système immunitaire est affaibli, des pathologies et des infections opportunistes se développent et compromettent la survie du patient.
Il existe deux souches de virus VIH : VIH-1 et VIH-2. Le VIH-1 est le premier virus documenté. VIH-2 a été découvert en 1986, il est moins virulent que le VIH-1 et est surtout fréquent en Afrique occidentale.
Gaëtan Dugas, un steward québécois soupçonné d’être le « patient zéro » en Amérique du nord a été injustement accusé d’être l’homme à l’origine de l’épidémie de Sida dans cette partie du monde. Un article paru dans Nature en 2016 l’innocente définitivement. L’épidémie de VIH-1 aux États-Unis aurait émergé d’une épidémie préexistante aux Caraïbes.
En mémoire des victimes du VIH/sida et contre la sérophobie !