Ils ont été installés en juin 2018, à l’occasion de la quinzaine des fiertés LGBT, à l’intersection des rues des Archives et de la Verrerie ou encore de la Sainte-Croix de la Bretonnerie.
Plusieurs fois vandalisés, avec des slogans homophobes, des opposants avaient en outre exigé leur retrait. Ils ont finalement été déboutés, ce vendredi 17 mai, par le Tribunal administratif, qui a donné raison à la municipalité.
« Les couleurs arc-en-ciel resteront ! »
« En ce jour symbolique de lutte contre l’homophobie et la transophobie, la justice nous a donné raison. Bravo et merci », a réagi Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui s’est également félicitée d’une victoire pour la ville. Elle avait déjà défendu son souhait d’un marquage permanent, pour que « les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité », dont Paris, « ville refuge », fait sienne, « s’inscrivent à jamais en ses murs ».
Victoire ! Depuis un an, des personnes demandaient à la Justice de faire supprimer les passages piétons arc-en-ciel peints dans Le Marais. Le Tribunal administratif vient de débouter leur requête et a donné raison à la municipalité. Les couleurs arc-en-ciel resteront 💪🌈#LGBTQI+ pic.twitter.com/HnjbO2PYgs
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 17 mai 2019
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Certains les dégradaient, d’autres ont attaqués en justice la Ville pour les faire retirer : les arcs en ciel resteront à @Paris, en ce jour symbolique de lutte contre l’homophobie et la transophobie, la justice nous a donné raison. Bravo et merci ! pic.twitter.com/MbSBVNdiCN
— Emmanuel GREGOIRE (@egregoire) 17 mai 2019