Donald Trump se réjouissait sur le réseaux, le 31 mai dernier, des célébrations du mois des fiertés, reconnaissant même les « exceptionnelles contributions » des personnes LGBT (lesbienne, gay, bi.e, trans) à la nation. Son administration vient pourtant de rejeter les demandes successives des ambassades U.S. en Israël, Allemagne, Brésil et Lettonie, qui souhaitaient hisser le « rainbow flag » sur leurs façades.
Elles pourront les déployer partout dans les enceintes, et sur leurs mûrs, mais en aucun cas sur le mât officiel des bâtiments.
Trois diplomates américains l’ont confirmé à NBC News. Il fallait une autorisation spéciale cette année. Washington n’en a accordé aucune. Sous la présidence Obama, elle avait été générale.
As we celebrate LGBT Pride Month and recognize the outstanding contributions LGBT people have made to our great Nation, let us also stand in solidarity with the many LGBT people who live in dozens of countries worldwide that punish, imprison, or even execute individuals….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 31 mai 2019
Le Département d’État américain n’a pas commenté !
Décision particulièrement difficile pour l’ambassadeur en Allemagne, Richard Grenell, ouvertement gay et qui se félicitait du soutien du Président au lancement d’une campagne de décriminalisation de l’homosexualité dans le monde. Au moins 70 pays ont des lois anti-LGBT+.
Notons que depuis avril, les personnes transgenres sont désormais interdites dans les rangs de l’armée. Et la clause de l’Obamacare, qui visait à les protéger des discriminations dans le système d’assurance-santé, devrait également être bientôt abrogée.