Diplômé d’une école d’ingénieurs, ce jeune développeur de 22 ans se vantait notamment de pouvoir aider les parents « soupçonneux » de l’homosexualité éventuelle de leurs enfants, avec son programme, vendu entre 50 et 150 euros. Installé sur un ordinateur, le logiciel permettait en effet d’espionner toute l’activité numérique de la victime. Ce sont d’ailleurs les clichés promus sur les homosexuels qui ont alerté L’Amicale des Jeunes du Refuge, et interpellé les médias.
Il a finalement été identifié par les gendarmes du centre de luttes contre les criminalités numériques (C3N) en janvier dernier et condamné le mois suivant à une peine de huit mois avec sursis et la saisie de 15.000 euros. L’enquête avait estimé à plus de 31.000 euros les gains liés à la vente de son programme, entre janvier 2016 et août 2017.
l’entreprise propose grace à son logiciel de « SAVOIR SI MON FILS EST GAY » dans 1 article intitulé « COMMENT ÊTRE CERTAIN QUE MON FILS EST GAY pic.twitter.com/9gXQEu6pbc
— L’Amicale des Jeunes du Refuge (@AmicaleRefuge) 21 août 2017