« Une nouvelle grande manifestation populaire est organisée le 24 mars prochain à Paris. Je vous invite à y participer en masse afin de montrer à ce gouvernement et à sa majorité qui méprisent tous les opposants à ce projet (…) que nous ne baissons pas les bras et que le combat sera mené jusqu’au bout », affirme Jean-François Copé, dans un e-mail aux militants UMP.
Selon lui, le gouvernement « méprise » les quelque « 700.000 citoyens » qui « ont signé une pétition pour saisir le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ».
Le gouvernement « refuse d’organiser un grand débat national comme nous n’avons cessé de le réclamer depuis des semaines », déplore-t-il également.
A cet égard, il invite les militants de son parti à « signer la pétition en faveur de l’organisation d’un référendum ».
Par ailleurs, l’interdiction faite aux anti-mariage gay de manifester sur les Champs-Elysées le 24 mars serait « un déni de démocratie », a estimé de son côté Pierre Charon, sénateur UMP de Paris.
Il affirme dans un communiqué avoir « découvert avec stupéfaction que le préfet de Police, Bernard Boucault, menaçait d’interdire la manifestation prévue sur les Champs-Elysées le 24 mars 2013 par les opposants au mariage entre personnes du même sexe ».
Jugeant que cela serait « un réel déni de démocratie, qui est en complet décalage avec la France réconciliée et apaisée promise par François Hollande durant sa campagne », le sénateur dit : « ces méthodes de musellement du peuple sont malheureusement d’un autre âge et d’une autre nature ».
Selon lui, au vu des « conditions exemplaires dans lesquelles se sont déroulées toutes les manifestations organisées par le collectif ‘manif pour tous’ (…) les arguments avancés par monsieur le préfet Boucault sont incompréhensibles ».
(Avec AFP)