Au terme de 10 ans de débats, et à quelques jours des législatives, la Cour suprême israélienne a autorisé, ce jeudi 27 février, les couples de même sexe et hommes célibataires à recourir à la gestation pour autrui (GPA). Elle était auparavant réservée aux seuls couples hétérosexuels mariés et depuis juillet 2018, aux femmes célibataires et stériles.
La Cour a donné 12 mois au pouvoir législatif pour agir.
C’est une « victoire historique de la communauté LGBT », s’est félicité Julien Bahloul, porte-parole de l’Association des pères homosexuels d’Israël. Il avait fait appel en 2018 contre la loi excluant les couples gays de ce droit à la GPA. « Nous sommes heureux que la Cour suprême ait pris cette décision courageuse et juste ! », a-t-il ajouté.
#BREAKING : VICTOIRE HISTORIQUE DE LA COMMUNAUTE #LGBT D’#ISRAEL. Au terme de 10 ans de débats, la Cour suprême ordonne à l’Etat d’accorder le droit à la #GPA aux couples gays (actuellement réservé aux hétérosexuels).
— Julien Bahloul (@julienbahloul) February 27, 2020
Israël est considéré comme un pays pionnier en termes de droits des LGBT+, mais l’homosexualité demeure un tabou dans les milieux religieux, très influents au sein du gouvernement de Benjamin Nétanyahou, considéré comme le plus à droite de l’histoire de l’Etat hébreu.