L’association « Courage », qui semble imaginer que l’homosexualité soit une « écharde », se propose d’aider ceux qui sont attirés par les personnes du même sexe ainsi que leurs proches. Il ne s’agit pas de convertir les homos, mais de les aider à rester/devenir chastes, « maîtriser leurs pulsions sexuelles ».
« On ne choisit pas forcément son orientation sexuelle, on peut en revanche choisir un chemin de sainteté. Les personnes homosexuelles aussi ont le droit de suivre le Christ jusqu’au bout, et sont donc appelées à la chasteté. Embrasser le message de l’Église n’est certes pas évident. Il est difficile d’accepter que la sexualité ne soit pas un dû. Toutefois, le Ciel n’est pour personne un grand supermarché géant, rempli de muffins à volonté qui ne font pas grossir ! Jésus et l’Église ne proposent pas un chemin de malheur, mais une voie vers de bonheur, même si ce n’est pas celui du monde. »
Maintes fois dénoncée pour ces tentatives détournées de « thérapies », l’association annonce de nouvelles rencontres, avec toujours un certain abbé Louis-Marie Guitton, leur aumônier, sur le thème de l’accompagnement des personnes présentant une tendance homosexuelle, « un désordre développemental qui est à la fois soignable et évitable », selon le prêtre fondateur de cette association, à l’origine américaine. Alarmant !
Nous ne pouvons que vous inviter à nous rejoindre et dénoncer ces manifestations, le mercredi 7 mars à 20h15 à la maison diocésaine, 10 av. Jean Darrigrand, Bayonne et le jeudi 8 mars à 20h15, au presbytère saint Jacques 8 rue Bernadotte à Pau.
Pourriez vous m’éclairer sur vos méthodes pour accompagner des personnes ayant des « tendances homosexuelles »? L’idée même de cet événement est à vomir @AssoLgbtFrance @AssoMousse @SOShomophobie @InterLGBT @Lobby_LGBT @Irkoutsk69 @stop_homophobie @ParisPasRose pic.twitter.com/NmQ8cx8knL
— Glada Manniska (@HerrPariser) 19 février 2018
Une thérapie de conversion insidieuse, pernicieuse, qui serpente lentement sans jamais dire son but mais qui à un objectif : dèhomosexualiser ces croyants qui sont une abomination pour l’Eglise.
En France, en toute impunité, ces thérapies ne sont toujours pas interdites. pic.twitter.com/Gi6G0rCjCN
— L’Amicale des Jeunes du Refuge (@AmicaleRefuge) 21 février 2018
Tout récemment, c’est le prêtre-psychanalyste « de l’Eglise », Tony Anatrella, prélat célèbre jusqu’au Vatican, où il aura été « consulteur » auprès de deux conseils pontificaux – famille et santé, qui tombait sous le coup de nouvelles accusations, dix ans après des premières plaintes pour abus sexuels. Il s’était aussi spécialisé dans des séances d’attouchements pour les guérir de leur « tendance homosexuelle », selon les plaignants. Tony Anatrella, 77 ans, a toujours nié. L’affaire est en cours.