>> Haredi pay Mexican workers to prprotest for them at NY gay pride parade
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Vous ne pouvez pas aller manifester contre le mariage gay ? Embauchez quelqu’un pour le faire à votre place ! C’est la bonne idée qu’a eue le Comité juif d’action politique lors d’une contre-manifestation organisée ce dimanche 28 juin à New York.
Des journalistes du quotidien américain The New York Times ont en effet été intrigués par l’allure de plusieurs hommes portant de larges pancartes clamant que « le judaïsme interdit l’homosexualité » et autres slogans du même acabit. Confinés derrière une barrière, ils sont vêtus du châle de prière juif, mais sont en réalité… des travailleurs mexicains payés pour protester, révèlent-ils aux journalistes.
« Ce qu’ils pourraient voir au défilé »
Heshie Freed, un membre du groupe juif orthodoxe basé à Brooklyn, explique que les hommes ont en effet été engagés pour grossir les troupes de leurs manifestants en remplacement d’étudiants juifs qui auraient normalement dû participer à l’événement.
« Les rabbins ont dit que les “yechivah boys” [les jeunes gens étudiant la Torah, le Talmud et le judaïsme] ne devaient pas venir, à cause de ce qu’ils pourraient voir au défilé. »
Ils auraient en effet risqué de croiser plusieurs couples homosexuels en train de s’embrasser – au risque de les choquer. Bloqués par les policiers au croisement de la 5e avenue et de la 15e rue, d’après des témoins, les barrières séparant le groupe juif du reste des manifestants se sont ouvertes et des affrontements ont eu lieu.
Si l’initiative a de quoi surprendre, ce n’est pourtant pas la première du genre. Une société de services américaine, Crowds on Demand, propose en effet de fournir une foule, soit pour accompagner une célébrité, soit pour organiser des manifestations de soutien à la cause de son client. Un journaliste de Vice avait rencontré son créateur Adam Swart à Los Angeles en 2013. Pour cet entrepreneur, la démarche va de soi dans une société de communication et n’est qu’un moyen d' »attirer l’attention ».
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>> Some of the most curious costumes worn along the parade route belonged to protesters.
Behind a barricade, a group of men wore the fringed Jewish prayer garment known as the tzitzit and held up anti-gay signs bearing the logo of a group calling itself the Jewish Political Action Committee.
“Judaism prohibits homosexuality,” one sign read.
But the men were not Jewish. They were Mexican laborers, protesting because they were paid to protest, said one of the men, who would not give his name.
Heshie Freed, a member of the political action committee, an Orthodox Jewish group based in Brooklyn, said that the men were supplementary troops, filling in for the Jewish students who would normally be called upon to demonstrate.
“The rabbis said that the yeshiva boys shouldn’t come out for this because of what they would see at the parade,” Mr. Freed said.
The group was fenced off from the parade, at Fifth Avenue and 15th Street, by the police. Parade-goers tossed open water bottles at the protesters and kissed defiantly in front of them.
“It’s been a lot of confrontation,” Mr. Freed said. “Whenever you have emotions, you have a situation.”
Late in the afternoon, a fight broke out. Bystanders said the gates separating the Jewish group opened and parade-goers swarmed in.
Jasmine Brob, 19, said an Orthodox Jewish man from the committee swung at her friend, and Ms. Brob punched the man in the eye.
“I ducked and then I swung at him,” she said.
The man, whose skin around his eye was red with a small cut, held his sign high. The group left shortly after.