Catherine, 44 ans, séropositive et menacée d’expulsion.
Congolaise résidente en France depuis près de dix ans, Catherine vient de se voir refuser le renouvellement de son titre de séjour pour soins. L’expulser, c’est la condamner à mort. En République démocratique du Congo, 85 % des malades du sida n’ont pas du tout accès aux soins.
La situation de Catherine n’est pas un cas isolé. Chaque semaine, l’État français expulse des personnes gravement malades vers la mort. Mais dans les prochaines semaines notre mobilisation pourrait tout changer. La nouvelle loi immigration est discutée au Parlement à partir du 1er juillet 2015. L’occasion de rappeler aux décideurs politiques que rien ne peut justifier de sacrifier la vie de personnes malades vivant sur notre territoire. Ensemble, demandons aux parlementaires de mettre fin à ce traitement indigne. C’est au ministère de la Santé qu’il revient d’évaluer les besoins de prise en charge de personnes malades et vulnérables, pas au ministère de l’Intérieur. L’obsession du contrôle migratoire ne doit pas primer sur la santé publique et la survie des personnes !
Ne condamnons pas à mort des personnes dont la seule faute est d’être né(e) ailleurs. Mobilisons-nous pour permettre aux étrangers gravement malades de rester en France sans craindre une expulsion qui leur serait fatale. Signez cette pétition et nous la porterons au Premier Ministre avant ce vote crucial.
Cette pétition a été lancée par l’association AIDES.